Sites historiques de Sétif

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I - Sites préhistoriques

Le site de Ain Lahneche

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira d'El Eulma, commune de Guelta El Zargua.

Le gisement de Ain Lahneche fut découvert en 1947 par le professeur "Camille Arambourg", d'après les restes d'ossements d'animaux découverts, l'age de ce gisement est estimé à 1,8 millions ans (pléistocène inférieur).... ( En savoir plus).

Le site de Mezloug

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira de Ain Arnet, commune de Mezloug.

Site découvert en 1927 par "Paul Massiera" et "Planté" puis étudié par "R. Vaufrey", daté d'après ces ossements d'animaux et son outillage de silexde l'épipaléolithique, période très répandus dans la région des hauts palteaux; connu sous le nom de "Escargotière".

Le site de Ain Bouchérit

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira d'El Eulma, commune de Guelta El Zargua.

Site découvert par "C. Arambourg" en 1931, l'ensemble de ces restes englobe une faune d'animaux en particulier des ruminants et une variété d'industries en silex.

Le site de Zraia

Lieu : Wilaya de Sétif, commune de Beida Bordj (Localité Zraia).

Une découverte de gravures rupestres qualifiée d'exceptionnelle a été faite dans la localité de Beida Bordj dans la wilaya de Sétif en 2006 par une association d'activités de jeunes. Les gravures ont été découvertes au lieu dit Kef Ezzemane, selon le responsable de la conservation préhistorique du musée national archéologique de Sétif. La découverte a été l'oeuvre de M. Djamel Dine Khennache, président d'une association d'activités de jeunes à Beida Bordj, est qualifiée "d'exceptionnelle" par les spécialistes venus assister à l'inauguration du mois du patrimoine à Sétif. Des représentations du buffle sauvage, caractéristique de l'étage Bubalin et correspondant au néolithique ancien, permettent de dater ces gravures de 7 000 à 8 000 ans, a indiqué la meme source. Recouvrant des grands rochers, les dessins gravés et peints, illustrent également des autruches et des félidés, comparables, selon, M. Lahreche, aux gravures rupestres du Tassili N'Ajjer".

II- Sites antiques

Le site de Djemila

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira de Djemila, commune de Djemila.

La colonie de Cuicul (Djemila), sentinelle romaine au coeur d'un massif montagneux, entre SETIF et CONSTANTINE, se dresse dans un site d'une beauté sauvage et insoupçonné à une une cinquantaine de kilomètre au Nord-Est de Sétif. Batie dans les dernières années du 1er siècle de notre ère sous l'empereur Nerva, sur un éperon rocheux entre deux ravins. Le site archéologique de Djemila s'étend sur une superficie de 42 hectares environ. Il se compose de deux parties : La ville paienne et la ville chrétienne. Le visiteur une fois sur le site est spécialement attiré par : Le Batistère, les deux Basiliques, les grands Thermes, le Théatre, l'Arc de Caracalla, le Temple de Septime Sévère, le marché de Cosinus, le Forum et les luxueuse maisons de Bacchus Cresconius, l'Amphitrite et Europe. Le musée de Djmila est d'une richesse inestimable en particulier les panneaux de mosaiques.

Le site de Mons

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira de Djemila, commune de Beni-fouda.

Mons, lieu appelé "Henchir-El-Ksar", la plus ancienne inscription latine datée trouvée dans le site est de l'an 157 après J-C on ignore à quelle époque, Mons devient une municipalité romaine. Le site de Mons est situé sur l'ancienne itinéraire entre Sétif et Cuicul, il occupe une grande superficie.
Les restes archéologiques dans ce site se limitent au tracé de la forteresse Byzantine, ruines visible d'un temple.

Le site de Ain Soltane

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira de Ain Azel, commune de Ain Lahdjar.

Les site de Ain Soltane est situé à 3 Km au Nord-Ouest du village d'Ain Lahdjar. Il occupe une superficie de 120 Hectares environ. C'est dans cette zone d'un projet de construction était prévu, mais suite aus découvertes dans plusieurs endroits, le projet fût arrêté. En effet, cette zone renferme de nombreux vestiges. Ce site se trouve mentionné sur la carte de "P.Salama" sur une route conduisant de Thamugadi (Timgad) à Sitifis (Sétif) et dans l'Atlas archéologique d'Algérie de "S.Gsell" feuille 16 N0 340.

III - Sites médiévaux (moyennâgeux)

Le site Ikdjane

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira de Beni Aziz, commune de Beni Aziz.

Le côté géographe du site lui a permis d’être un centre pour l’extension de la doctrine chiite ismaïlienne des Fatimides au Maghreb. En effet, Ikdjane était une ville fortifiée du pays des Kûtas. Pour avoir pu devenir capitale des Chiites, Ikdjan devait se trouver près du centre de peuplement des Koutamas, selon El-Idrissi, elle était proche de Sétif et accessible de là, par une route rejoignant celle de Mila à Djidjelli, la ville fortifiée devait être en retrait de la route.

Dans l’atlas archéologique d’Algérie, Bougie, Sétif, Philipe ville, Constantine, Stéphane Cesele, signale des vestiges de remparts et de ruines étendues sur un mamelon surmontant le plateau de l’oued « Berdou » et d’où l’on domine toute la vallée de l’oued « Endjas » (pays des Koutamas).

Tout près de là et exactement à Souk El Khemis, les fortifications de deux constructions rectangulaires qui auraient pu compléter la défense du site, probablement «ruines romaines». D’après le nom donné par les habitants du site commande la vallée étroite de l’oued Mahdjar, peut être en souvenir de la « Hidjra » faite par le Daï et ses compagnons et de là on retrouve d’Ikdjan à Tazurt ‘dar El Hidjra).

Ikdjan fit son entrée dans l’histoire avec Abd-Allah qui regroupa là, les adeptes de la doctrine chiite. Ce toponyme berbère recouvrait-il un site ancien ? Ikdjan centre spirituel des chiites et base opérationnelle mentionnée plus tard par Al-Mukkadasi à la fin du 10e siècle parmi les grandes villes d’Ifrikya. Elle continue de former des citadelles de la ligne de défense du royaume hammadite jusqu’au 12e siècle.

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