Ahmed LALLEM
Né à Sétif en Algérie, LALLEM étudia le cinéma pendant huit mois à I'IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques) à Paris.
Membre du FLN, il fit partie du groupe de Mohamed LAKHDAR-HAMINA à Tunis et travailla comme reporter de guerre dans la zone frontalière.
Il
travailla ensuite comme stagiaire à la télévision yougoslave à Belgrade
puis, de 1963 à 1966, il étudia à l'école de
cinéma de Lodz en Pologne.
Il réalisa les courts métrages suivant : Tapis du Djebel, Amour
(1963), Elles (1966), Vue générale (1967), Le mouton (1967).
Lauriers roses (1968), Rencontre à Cirta (1968), Auto construction (1969),
Aujourd'hui le Hoggar (1970), Aller-retour (1971), La forêt (1975), Femmes
de la céramique (1977), Les 6tudiantes de Bab-Ezzouar (1978), On ferme
la cinémathèque (1990), A propos du sida en Algérie (1990),
Fécondation in vitro (1991), Chroniques d'une jeunesse à l'ombre
d'un été (1991), Traditions berbères de Kabylie (1992),
Jeunes d'Alger en été (1993), Les nomades Ouled Nail (1993).
LALLEM réalisa deux longs métrages pour I'ONCIC dans les années 70 : le premier, Zone interdite / Al-faiza (1974), mêlait la fiction à des images d'archives pour retracer l'éveil politique d'un village algérien durant la guerre de Libération, tandis que le second, Barrières / al-Hajiz (1977), relatait l'éclatement d'une famille féodale après la mort du père.